dimanche 16 décembre 2007

Le Canal de Panama


Actualisation au 1er février 2007

L’agrandissement du canal de Panama
Un referendum en faveur de l’agrandissement du Canal
Les Panaméens ont approuvé, par referendum, le 22 octobre 2006, à une très
large majorité (78%), le projet d’agrandissement du canal, sans que le taux
élevé d’abstention (57%) ne puisse mettre en cause la légitimité du résultat.
Sa réalisation, d’une durée de 7 ans (2007-2014), représente un
investissement de 5,25 Mds USD (soit 30% du PIB panaméen).

Des infrastructures portuaires au coeur de Amériques
Permettre le transit de « Post
Panamax »
Un effet positif sur la croissance économique
La construction de deux jeux d’écluses
Le creusement des nouvelles voies de navigation
L’élévation du niveau du lac Gatún
La justification du projet
La position géostratégique du Panama et l’existence du Canal ont conduit à
un fort développement des infrastructures maritimes pour le fret international.
La mise en concession des infrastructures portuaires panaméennes a attiré les
investisseurs privés dans les quatre ports situés aux embouchures du Canal: le
Manzanillo International Terminal de SSA Marine Inc. (Etats-Unis), les ports
de Cristobal et de Balboa gérés par Hutchison Whampoa (Anglo-
Hongkongais) et le Colon Container Terminal de Evergreen (Taïwan).
Les prévisions de croissance du commerce international et l’évolution quant à
la taille des navires et la conteneurisation des marchandises, ont amené les
autorités panaméennes à lancer la construction d’un troisième jeu d’écluses
capables de permettre le passage par le Canal de navires « Post Panamax »
(navires de plus de 32 m de large et de plus de 11 m de tirant d’eau).
Avec ce troisième jeu d’écluses, la capacité opérationnelle maximale du
Canal pourra passer de 340 millions de tonnes actuellement à plus de 600
millions de tonnes. Ces travaux permettront de capter un volume croissant de
marchandises, mais surtout d’offrir un service plus efficient. De tels travaux
impliquent d’augmenter le montant des péages.
Durant les années de travaux, l’impact de l’expansion du Canal sur
l’économie panaméenne devrait représenter une croissance additionnelle du
PIB de 0,8 % par an ; puis, après 2014, une fois l’expansion réalisée, la
croissance moyenne additionnelle du PIB est estimée, de manière
conservatrice à 1%. On estime que pendant la période la plus active du
chantier, la création de 7000 emplois directs et de 35 000 emplois indirects,
sera nécessaire.
Le programme d’expansion du Canal de Panama comprend trois
composantes principales
La construction de deux jeux d’écluses (Pacifique et Atlantique) qui
permettront le passage de navires de 366 m de longueur, de 49 m de large et
d’un tirant d’eau maximum de 15,2 mètres. Les portes d’écluses seront
coulissantes et le positionnement des navires dans les écluses se réalisera à
l’aide de remorqueurs et non plus avec les locomotives utilisées jusqu’à
présent. La durée de réalisation, à partir de 2008, serait de 5 à 6 ans et le coût
est estimé à plus de 3 Mds USD.
Le creusement des nouvelles voies de navigation et l’aménagement de la
voie actuelle : creusement d’une tranchée, côté Pacifique (8,2 km de long sur
218 mètres de large), travaux de dragage sur l’ensemble du parcours pour
gagner 1,2 m de profondeur, élargissement du chenal du lac Gatun pour
favoriser la navigation croisée ; élargissement des entrées du Canal. Le coût
est estimé à 1,2 Md USD.
L’élévation du niveau du lac Gatún de 45 cm permettra de disposer d’un
volume d’eau supplémentaire suffisant pour réaliser 49 éclusages par jour
(contre 39 à l’heure actuelle) soit 17 700 par an, sans affecter la disponibilité
en eau de la population de la capitale et de ses alentours. Le coût est estimé à
250 Mds USD.
Les modalités d’attribution des contrats
Les premiers appels d’offres sont lancés pour sélectionner les consultants
internationaux du projet dans les domaines, techniques, juridiques et
financiers. L’appel d’offres pour les travaux sur la tranchée « sèche » coté
Pacifique (8 km) sera lancé au mois de mars. Le contrat pour la construction
des écluses est prévu pour le deuxième semestre 2008. Le fonctionnement du
Canal ne sera pas perturbé durant les travaux, qui devraient débuter en 2008
pour la partie ingénierie.


Deux principales sources de financement

S’agissant du choix du consortium, unique responsable de la conception et de
l’ensemble des travaux (« design and build »), et assumant toutes les
obligations juridiques de ses sous-contractants vis-à-vis de l’ACP, les offres
devront être présentées au cours du premier semestre 2007.
Le financement
L’opération doit être financée :
- par l’Autorité du Canal (ACP), à concurrence de 3 Mds d’USD sur ses
ressources propres (en particulier via une augmentation des droits de péage
de 3,5% en moyenne par an sur 20 ans avec une croissance du trafic estimée
à 3% par an sur la même période).
- par une source de financement externe sans garantie souveraine de
l’Etat panaméen, pour 2,3 Mds USD pendant la période 2009/2011, avec
préalablement la qualification de l’ACP par les agences internationales de
notation et avec un financement utilisant les différentes sources de crédit, en
fonction des meilleurs taux d’intérêt consentis (crédit d’un consortium
bancaire, crédits commerciaux, emprunts internationaux ou titrisation des
revenus futurs du canal).
Un enjeu majeur
La concurrence sera particulièrement vive pour les entreprises françaises qui
s’intéressent au projet, notamment de la part des Etats-Unis, du Japon, de la
Chine et de Taïwan (les trois premiers utilisateurs du Canal), mais aussi des
Européens, comme l’Espagne (deux sociétés réalisent déjà des travaux de
modernisation). Par ailleurs, le Mexique et le Brésil sont les principaux
fournisseurs des deux matières premières nécessaires aux travaux : ciment et
acier.

Paru aux éditions UBIFRANCE :L'essentiel d'un marché: Exporter au Panama et au Costa Rica. Ouvrage disponible auprès de laLibrairie du commerce international (http://www.ubifrance.frtél/: +33 1 40 73 34 60).





Technologies de l’information et de la communication au Panama


Au Panama, le secteur des TICs a vécu de nombreuses transformations depuis 10 ans. Relevant de la compétence exclusive de l’Etat jusqu’en 1997, la téléphonie a fait l’objet de concessions monopolistiques qui tendent à disparaître aujourd’hui par l’ouverture du marché à la concurrence. L’Internet n’est véritablement apparu qu’en 1995, mais ce n’est qu’à partir de 1997 que des fournisseurs d’accès ont proposé leurs services. Enfin, la situation géographique du Panama au cœur des Amériques a conduit à la création d’un véritable nœud mondial des télécommunications.


Introduction

Un secteur en plein essor depuis 10 ans
Au Panama, le secteur des TICs a vécu de nombreuses transformations depuis
10 ans. Relevant de la compétence exclusive de l’Etat jusqu’en 1997, la
téléphonie a fait l’objet de concessions monopolistiques qui tendent à
disparaître aujourd’hui par l’ouverture du marché à la concurrence. L’Internet
n’est véritablement apparu qu’en 1995, mais ce n’est qu’à partir de 1997 que
des fournisseurs d’accès ont proposé leurs services. Enfin, la situation
géographique du Panama au coeur des Amériques a conduit à la création d’un
véritable noeud mondial des télécommunications.


Services

Noeud mondial des télécommunications
La position stratégique du Panama, carrefour entre le nord et le sud du
continent américain et entre les océans Atlantique et Pacifique est le facteur
qui a permis de tisser un noeud mondial des télécommunications. La
concentration des câbles de communications internationaux est très forte
(véritable « hub » d’Amérique latine avec la présence de SAC - South
American Crossing ; PAC - Pan American Crossing ; MAYA 1 ; ARCOS 1 et
Oxygen). Par ailleurs, de nombreuses entreprises ont choisi le Panama pour y
installer des centres d’appels, dont la plus significative est Dell.

Texte complète à http://www.missioneco.org/panama/documents_new.asp?V=7_PDF_117791

Ambassadeur Guignard défend l'entreprise française Sagem

L'ambassadeur de la France Pierre Henri Guignard a manifesté sa "préoccupation" par la dispute légale entre le Tribunal Electoral du Panama et l'entreprise française Sagem.

dimanche 2 décembre 2007

Compagnies de la France et Belgique intéressées au canal


Panama Canal Receives Statement of Qualifications From Several Consortia Vying to Design and Build New Locks

Date: 16-NOV-2007

  • FOUR WORLD-CLASS CONSORTIA FORMED TO BUILD HISTORIC NEW LOCKS
  • 30 COMPANIES FROM 13 COUNTRIES SUBMIT QUALIFICATIONS

PANAMA CITY, Panama, November 16, 2007 – In what will be the largest contract under the Panama Canal’s Expansion Program – to design and build the new locks – the Panama Canal Authority (ACP) received statements of qualifications yesterday from the four consortia vying for the job.

On August 27, the ACP released a Request for Qualifications (RFQ) for the construction of the new set of locks to be built under the Canal’s Expansion Program. The four consortia that responded, which are comprised of 30 companies from 13 countries, yesterday submitted a Statement of Qualification (SOQ). In the next step, the ACP will evaluate the SOQs from the four prospective firms based on pass/fail criteria and capabilities. The firms that meet the basic requirements will pass to the second and final round. In this latter and final round, the ACP will release a request for proposal (RFP), and the consortia that have made it to this round will submit proposals. The ACP expects to release the RFP in the coming weeks.

“Four superb, world-class consortia submitted SOQs yesterday. The locks project is the most important contract under the Expansion Program, and we foresee strong competition for the project. The companies that have submitted qualifications are true pros with a wealth of experience, which means that the prospect of completing the Canal’s expansion on time and with the expected quality, is very good,” said ACP Executive Vice President of Engineering and Program Management Jorge L. Quijano. “The reputation of these global contractors and their solid ability to compete bodes very well for the project. Now, we will work diligently in reviewing the submissions and list those that have met our basic requirements and move to release the RFP.”

The charts below highlight the consortia that submitted the SOQ:

COMPANY

Consorcio C.A.N.A.L.

Consortia Members:

    • ACS Servicios, Comunicaciones y Energía, S.L. – Leader, Gate Manufacturers (Spain)
    • Acciona Infraestructuras, S.A. – (Spain)
    • Fomento de Construcciones y Contratas, S.A. – (Spain)
    • Hochtief Construction AG – (Germany)
    • Constructoras ICA S.A. de C.V. – (Mexico)

Designers (subcontractors):

    • Sener Ingeniería y Sistemas, S.A. – (Spain)
    • Haskoning Nederland BV – (Holland)
    • Hochtief Consult – (Germany)
    • Mott Macdonald Limited – (United Kingdom)

Gate Manufacturers:

    • ACS Servicios, Comunicaciones y Energía, S.L. - (Spain)

Consorcio Atlántico-Pacífico de Panamá

Consortia Members:

    • Bouygues Travaux Publics – Leader (France)
    • Bilfinger Berger – (Germany)
    • VINCI Construction Grands Projets – (France)
    • Construcoes e Comercio Camargo Correa S.A. – (Brazil)
    • Construtora Andrade Gutierrez S.A. – (Brazil)
    • Construtora Queiroz Galvao S.A. – (Brazil)
    • ALSTOM Hydro Energia Brasil – (France)
    • BARDELLA Industrias Mecánicas – (Brazil)

Designers (subcontractor):

    • AECOM – Leader (United States)

Gate Manufacturers:

    • ALSTOM Hydro Energia Brasil – (France)

Bechtel, Taisei, Mitsubishi Corporation

Consortia Members:

    • Bechtel Internacional, Inc. – Leader (United States)
    • Taisei Corporation – (Japan)
    • Mitsubishi Corporation – (Japan)

Designers:

    • Bechtel Internacional, Inc. – Leader (United States)

Gate Manufacturers (subcontractor):

    • Wuchang Shipyard – (China)

Grupo Unidos por el Canal

Consortia Members:

    • Sacyr Vallehermoso S.A. – Leader (Spain)
    • Impregilo S.p.A. – (Italy)
    • Jan de Nul n.v. – (Belgium)
    • Constructora Urbana, S.A. – (Panama)

Designers (subcontractors):

    • Montgomery Watson Harza (MWH) – Leader (United States)
    • IV-Groep – (Holland)
    • Tetra Tech – (United States)

Gate Manufacturers (subcontractor):

    • Heerema Fabrication Group – (Holland)

Prior to submitting the qualifications, a total of 144 representatives from North, Central, and South American, Asian and European firms visited the areas where the new locks will be built and attended an informational meeting regarding the contract.

The Expansion Program will build a new lane of traffic along the Panama Canal through the construction of a new set of locks, which will double capacity and allow more traffic and longer, wider ships.

Texte complete a http://www.pancanal.com/eng/pr/press-releases/2007//11/16/pr252.html

Parisiens attiré par Panama

Nacional



Parisinos atraídos por Panamá

Las inversiones francesas en Panamá están creciendo. A las conocidas tiendas de moda, que han abierto recientemente, se les ha unido Natixis, un banco con licencia internacional que escogió al país para atender a sus clientes de la región latinoamericana

MELISSA NOVOA
mailto:mnovoa@prensa.com

EJECUTIVOS. Bruno Martin, director internacional de banca de inversión de Natixis (izq.) y Pierre Téreygeol (der.), su gerente en Panamá, esperan que el negocio crezca.LA PRENSA/Carlos Lemos
Proximidad a sus clientes era lo que buscaban desde hace dos años y medio los representantes de Natixis, antes de escoger a Panamá para enfocar su estrategia regional y hacer una inversión inicial estimada en 10 millones de dólares.

El banco francés, perteneciente al grupo Banque Populaire y al grupo Caisse d´Epargne, ya contaba con una oficina en Miami para manejar a sus clientes en la región latinoamericana, pero había una pieza que no encajaba en el rompecabezas.

"Aunque la oficina en Miami funciona muy bien, sentíamos que había un problema porque no había proximidad geográfica y cultural con la región. Necesitábamos una oficina que estuviera más cerca del negocio y de nuestros clientes", comenta Bruno Martin, director internacional de banca de financiamiento e inversión de Natixis, quien estuvo en Panamá anunciando el inicio de operaciones de este banco con licencia internacional.

La decisión era indiscutible. Su posición geográfica, además de la coyuntura económica y social por la que hoy pasa Panamá, eran las características que los ejecutivos de Natixis buscaban para abrir una sucursal desde la cual pudieran incrementar el negocio y atender a sus clientes.

Actualmente el banco francés tiene oficinas de representación en Brasil, México, Chile, Perú y Colombia, pero les hacía falta abrir esta sucursal de licencia internacional para que sus clientes tuvieran acceso a préstamos en la moneda local. Martin aclara que Natixis llega a tierras panameñas no para atender a la banca de consumo, sino "al por mayor".

"Desde Panamá se podrán hacer préstamos a compañías exportadoras, para grandes proyectos y para adquirir materia prima", explica el representante del banco, quien confiesa estar interesado en financiar el proyecto de expansión del Canal.

En días pasados, cuatro consorcios presentaron su solicitud ante la Autoridad del Canal de Panamá para participar en el proceso de precalificación para la construcción y diseño de las nuevas esclusas. Se espera que para el próximo año ya se tenga el consorcio seleccionado.

"Si bien la ampliación del Canal es un proyecto muy importante y que tiene mucha visibilidad, esperamos poder financiar otras grandes obras en la región latinoamericana", expresa.

Para Natixis en general el mercado latinoamericano es muy atractivo para enfocar sus operaciones. "América Latina es un territorio interesante, sobre todo hoy día. Estos países emergentes no se han visto muy afectados por la crisis existente en Estados Unidos, lo que demuestra que han hecho lo necesario para protegerse contra este tipo de riesgos cíclicos", puntualiza.

Presencia francesa

La imagen de Panamá en el mercado internacional no era buena. Así lo asegura el consejero económico y comercial de Panamá y Costa Rica, Phillippe Casteran, quien dice que el interés de Francia hacia este país era muy poco.

La quiebra de la Compañía Universal del Canal Interoceánico de Panamá en 1889 y la época de la dictadura fueron sucesos que dejaron con recelo a los inversionistas franceses.

Pero dos hechos volvieron a poner a Panamá al frente de la escena mundial y de la mira de Francia: la aprobación del proyecto de expansión del Canal y el que obtuviera una posición en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas.

"Hechos que hicieron mucho ruido y que llamaron la atención de inversionistas franceses", asevera.

Casteran dice que si tuviera que poner fecha, él diría que desde hace dos años la inversión francesa comenzó a crecer en territorio panameño. Aunque indica no poder precisar de cuánto es el monto porque algunas inversiones se hacen desde las operaciones que tienen en países como Brasil y México, y por lo tanto no están registradas en el banco central de Francia.

El centro de formación para América Latina de la marca Peugeot, Suez Energy, propietaria del 51% de Bahía Las Minas, la farmacéutica Sanofis Aventis, la entidad bancaria BNP Paribas, así como las tiendas Louis Vuitton, Cartier y Cacharel son algunas empresas francesas que tienen presencia en el mercado panameño.

"Y para el primer trimestre de 2008 se espera la llegada de la compañía petrolera Total", informa.

Para Casteran los inversionistas han redescubierto Panamá. Las agencias de viajes que antes vendían a Costa Rica, ahora también lo están haciendo con Panamá y a su correo electrónico no dejan de llegar mensajes de franceses interesados en conocer más información del país.

En enero participará en una reunión de consejeros comerciales con potenciales inversionistas en Francia que estén interesados en conocer más de Panamá. Tendrá 13 horas para aclarar dudas.

lundi 15 octobre 2007

La nouvelle bataille du canal de Panama

La nouvelle bataille du canal de Panama

De notre correspondant en Amérique centrale FRÉDÉRIC FAUX
15/10/2007 | Mise à jour : 12:51 |
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Expansion du canal au Panama, percement d'une voie d'eau au Nicaragua... La région multiplie les initiatives pour profiter de la croissance du commerce international. En annonçant, début octobre, un projet de grand canal interocéanique à travers son pays, Enrique Bolanos, le président du Nicaragua, vient de relancer une bataille qui couvait depuis plus de quatre siècles.

Le canal de Panama, unique point de traversée maritime du continent américain, pourrait-il avoir bientôt un concurrent ? L'idée d'un canal nicaraguayen, qui s'est imposée dès l'arrivée des premiers conquistadors, est une véritable antienne de l'histoire centraméricaine. Car si la traversée est ici plus longue que celle du Panama - 280 km contre 80 -, elle offre de considérables avantages : les terres les plus basses de la région et d'abondantes ressources hydrographiques.

Arrivant des Caraïbes, les bateaux peuvent remonter le rio San Juan jusqu'au lac Nicaragua, la plus vaste étendue d'eau douce d'Amérique centrale ; de sa rive ouest, il ne reste alors plus qu'une quinzaine de kilomètres à creuser dans la montagne, à équiper d'écluses avant de déboucher sur le Pacifique.

Face à cette évidence géographique, le roi Philippe II d'Espagne avait ordonné, dès 1567, à ses ingénieurs d'étudier cette prometteuse route commerciale. En 1851, lors de la ruée vers l'or californien, le magnat new-yorkais Cornelius Vanderbilt l'utilise pour faire transiter les pionniers venus de la côte Est. Des milliers de va-nu-pieds vont naviguer jusqu'à la mer des Caraïbes, poser leur baluchon sur les quais de San Juan del Norte, emprunter un réseau de ferries jusqu'au Pacifique, pour embarquer à destination de Los Angeles.

Poussant leur avantage, les États-Unis négocient un demi-siècle plus tard un traité avec le Nicaragua pour le percement d'un canal. Toutes les conditions semblent réunies. Les Panaméens, qui viennent d'obtenir leur indépendance, effraient alors le Sénat américain avec un timbre-poste nicaraguayen représentant un des volcans locaux. Ne voulant prendre aucun risque, les législateurs décident de finir les travaux engagés par le Français Ferdinand de Lesseps et de construire leur canal au Panama, même si ce dernier itinéraire ajoute 800 kilomètres à la route maritime entre New York et Los Angeles.

Un siècle plus tard, le temps du Nicaragua est-il enfin venu ? De serpent de mer resurgissant régulièrement de l'oubli, ce canal, mythique est devenu un projet réalisable, chiffré, et soutenu par les autorités locales. Les travaux, estimés à 18 milliards de dollars, pourraient être achevés en 2019. La future voie maritime serait deux fois plus large que sa rivale panaméenne, permettant le transit des bateaux de 250 000 tonnes. Reste encore à trouver les investisseurs prêts à relever le défi, le Nicaragua, deuxième pays le plus pauvre d'Amérique latine, étant incapable de l'assumer. Enrique Bolanos, qui affirme avoir des contacts sérieux avec les Russes et les Chinois, est persuadé que « ce vieux rêve est plus nécessaire et faisable que jamais ». « La croissance galopante du commerce mondial demande un canal additionnel à celui de Panama, plaide-t-il, et le Nicaragua est le meilleur endroit pour le construire. »

Mais cette explosion des échanges n'a pas, non plus, échappé au Panama par où transitent 20 % du commerce maritime mondial, hors pétrole. Depuis quelques années, à cause notamment de l'augmentation des liaisons entre la Chine et les États-Unis, les navires en transit doivent réserver leur passage plusieurs mois à l'avance. Faute de quoi ils peuvent attendre jusqu'à quatre jours devant Panama City, côté Pacifique, ou devant le port de Colon, côté Atlantique, avant de franchir l'isthme.

Soucieux d'éviter la saturation annoncée entre 2009 et 2012, le Panama a donc annoncé en juin sa riposte : un projet d'expansion de 5,2 milliards de dollars, centré autour de la construction d'un troisième jeu d'écluses. Avec des « chambres » aux dimensions de cathédrales - 427 mètres de long, 55 mètres de large, 183 mètres de profondeur -, elles permettront le passage des nouveaux cargos « post-Panamax », trop larges pour passer les écluses actuelles. Pour le président Martin Torrijos, fils du général putschiste Omar Torrijos qui avait arraché aux États-Unis un traité aboutissant en 2000 au retour de la souveraineté panaméenne sur le canal, il ne s'agit pas moins « de la plus importante décision » concernant cet ouvrage ouvert à la navigation en 1914. Les travaux seraient financés par une augmentation progressive des tarifs de péage et par un prêt remboursable en dix ans, afin de ne pas grever les finances d'un État déjà lourdement endetté. Et comme tout ce qui concerne le canal, véritable trésor national, ce sont les Panaméens eux-mêmes qui donneront, ou non, leur accord à ce projet, lors d'un référendum qui se déroulera le 22 octobre.

Car l'expansion du canal ne fait pas l'unanimité au Panama. Avant même le premier coup de pioche, elle est vilipendée par le Parti panaméiste, principale formation d'opposition, qui dénonce ce « gaspillage » dans un pays où 40 % de la population vit dans la misère. Les partisans de l'aménagement, pour leur part, font planer la menace nicaraguayenne afin de convaincre les électeurs. « Le président Enrique Bolanos a démontré que le Nicaragua était sérieux, que son projet de canal n'avait rien d'une spéculation ou d'une aventure, assure Adolfo Ahumada, directeur de l'Autorité du canal du Panama. Nous avons passé tout le XXe siècle à lutter pour notre canal et pour obtenir sa souveraineté ; aujourd'hui, nous n'allons pas commettre l'erreur de le laisser devenir obsolète. »

Le canal de Panama, à lui seul, assure 18 % du PIB, 20 % de l'emploi local. Son aménagement entraînerait la création de 40 000 emplois. Une manne que peu de Panaméens voudraient compromettre. Dans les derniers sondages, publiés cette semaine, entre 72 % et 77 % des habitants de ce petit pays se disaient prêts à voter oui au référendum.


http://www.lefigaro.fr/reportage/20061013.FIG000000064_la_nouvelle_bataille_du_canal_de_panama.html

vendredi 7 septembre 2007

Photos du Canal

Pour ceux qui sont intéressés, voici une photo d'un bateau près de Gamboa, dans le canal du Panama.

jeudi 6 septembre 2007

Tous documents avec l'Apostille

Voici une question qui fait surface souvent.
Porquoi doivent les documents présentés à la direction d'immigration être apostillés? Et oui, tous les documents issus à l'étranger dont on a besoin afin d'obtenir pour vous le Status de Pensionado doivent l'avoir.
Les clients ne comprennent pas pourquoi un document officiel doit alors revêtir d'un sceau; étant déjà signé et tamponné par une autorité en France. Et l'explication juridique n'est pas compliquée, pourtant je pense que c'est mieux de laisser les futurs "Pensionados" nous la poser directement.
De toute facon ce qui est important de savoir est que l'apostille est issue d'un traité (La Haye) et qu'entre les pays signataires (dont la France et le Panama) les tampons des consuls sont dispensés une fois ce seuil sur les documents.
Au Panama, aucun document issu à l'étranger pour des fins officiels peut être admis sans être apostillé.
En France, d'après nos confrères francais, ce sont les cours d'appel qui s'en chargent.

lundi 3 septembre 2007

À notre tour de vous accueillir

Comme dirait Coluche: "Ici il n'y a Pas de Calais", et pourtant les gens ne se retournent pas, ils y restent.
Un rêve qui devient vrai; il y a quelques années on m'a fait un chaleureux accueil à Paris, quelques amis, des histoires à racconter, etc. Un jour, je me suis dis, ce serait bien de retourner le service, d'aider des francais s'installer et se sentir bien au Panama. Mais quel francais voudrait y aller? ils ont tout ici. Et ben voilà, les francais découvrent Panama.
En fait non. Les francais ont dévouvert le Panama il ya bien longtemps, des familles se sont installées ici et ont commencé leurs affaires et leurs vies loin de Lutèce. Mais c'est il y a peu de temps que les francais commencent à voir le Panama comme un endroit pour leur retraite, un peu comme les Américains à Miami (ou même quelques Américains au Panama).
Pendant mon séjour j'ai trouvpe que des gens de partout en France s'intéressaient à la culture du Panama, à découvrir plus, et en faisant cela, ils nous aidaient à nous installer, à nous adapter, même si pour nous c'était quelque chose de facile, car l'envie d'y vivre et d'y faire nos études était trop grande.
S'y faire à un hiver des fois plus froid que moins 15, c'est quelque chose. Mais la chaleur avec laquelle quelques fois on nous invité à passer le nouvel an, ou à faire entre amis les fêtes de Noël aidait.
Peut-être que le climat chaud (de la région et des gens!) ont fini par attirer l'attention, ou bien les montagnes avec un printemps toute l'année; quoi qu'il en soit, le fait est que de plus en plus des amis francais s'y installent, et nous sommes heureux de pouvoir les aider, des fois même on a droit à un DVD de Coluche comme cadeau!

Depuis des années, depuis la France: le canal du Panama

voir texte au: http://www.associationlesseps.org/fr/panama_historique.html

Le canal français
Charles Quint, en 1534, fait étudier un projet de canal dans l'isthme de Panama. Depuis lors, les projets se sont multipliés.
En 1876 est crée la société civile internationale destinée à financer l'exploration de l'isthme de Darien, qui compte parmi ses membres Lesseps. Cette société envoie une équipe d'ingénieurs dirigée par Lucien Napoléon Bonaparte Wyse explorer les différentes routes. Après deux voyages de reconnaissance au Panama, Bonaparte Wyse signa en 1878 avec la Colombie un document connu sous le nom de Concession Wyse. Cette concession octroyait le droit de construire et de faire fonctionner le canal pendant 99 ans.
Le 15 mai 1879 un congrès international d'études du canal interocéanique est organisé au siège de la Société de Géographie à Paris. La présidence du congrès est confié à Lessseps. Le congrès arrête son choix sur le projet d'un canal à niveaux au Panama. Le 5 juillet de la même année, Lesseps rachète les droits de la concession Bonaparte-Wyse. Le 8 juillet sont déposés les statuts de la compagnie universelle du canal interocéanique de Panama et Lesseps procède à l'émission du capital de la compagnie, mais cette émission fut un échec. On ne recueillit que 300 millions sur les 400 demandés.



Sans renoncer au projet, Lesseps, arrive au Panama avec sa famille le 30 décembre 1879. Après son séjour à Panama, Lesseps part pour New York. L'accueil de la population new-yorkaise est un véritable triomphe. Malheureusement dans les sphères politiques son entreprise se heurte à une opposition. Depuis 1823, les Etats-Unis cultivent et développent la doctrine Monroe, suivant laquelle aucune emprise étrangère sur le territoire américain ne saurait être tolérée. Les dirigeants américains reçoivent Lesseps avec courtoisie, mais ne lui cachent pas qu'ils s'opposeront par tous moyens à son entreprise. En octobre 1880 est crée la Compagnie universelle du canal interocéanique. Charles de Lesseps, fils de Ferdinand, s'occupe de l'émission du capital (300 millions de francs) qui a lieu en décembre 1880 .
Les travaux commencés début 1881, connaissent de sérieuses difficultés dues aux conditions climatiques (précipitations abondantes), géographiques (Cordillère des Andes) et sanitaires (fièvre jaune, malaria).
Un obstacle est constitué par le seuil de la Culebra (altitude de 87 mètres). Lesseps, commet l'erreur de vouloir un canal à niveau comme à Suez. Il mettra deux ans à se laisser persuader que la solution est un canal à écluses. Fin 1887 Lesseps fait appel à Gustave Eiffel pour la construction des écluses.
La situation financière s'aggrave, la liquidation de la Compagnie universelle du canal interocéanique de Panama est prononcée le 4 février 1889.
En 1891 une plainte est déposée pour fraude et abus de confiance contre Ferdinand, Charles de Lesseps et les administrateurs da la compagnie du canal. Le 9 février 1893 la Cour d'Appel de Paris condamne les Lesseps à 5 ans de prison et 3 000 F d'amende. Seul son grand âge - 88 ans - évita à Ferdinand l'exécution de la peine. Le 15 juin 1893, la Cour de cassation casse le jugement de la Cour d'Appel et libère les condamnés.
Simultanément, le 8 mars 1893, s'ouvre en Cour d'Assises, le deuxième procès intenté aux dirigeants de la compagnie de Panama pour corruption de parlementaires. Parmi les accusés figurent à côté de Charles de Lesseps, cinq parlementaires. La Cour d'Assise finira par condamner Charles de Lesseps, à 1 ans de prison, peine confondue avec la peine correctionnelle ; il sera libéré après 6 mois de détention.

Le canal nord-américain
En 1894 est créée la Compagnie nouvelle de Panama qui remplace celle liquidée en 1889. Philippe Buneau-Varilla un des anciens ingénieurs qui a participé au travaux du canal de Panama, devient actionnaire de cette Compagnie. Les possibilités de sauver le projet diminuent. En 1898, la Compagnie nouvelle de Panama offre de céder au Etats-Unis la propriété du canal ainsi que tous les droits y afférents, mais ceux-ci préfèrent construire un canal au Nicaragua.
Philippe Buneau-Varilla organise une tournée aux Etats-Unis en faveur de la poursuite des travaux à Panama. A son avantage, en 1902 l'éruption à la Martinique du volcan de la Montagne Pelée, qui rappelle aux américains le danger des volcans au Nicaragua. En cette même année, le Président Roosevelt signe la Loi Spooner, par laquelle est choisi le canal de Panama, et accorde 40 millions de dollars pour racheter tous les droits, privilèges et propriétés de la compagnie française.
Le 22 janvier 1903 signature du traité Herran-Hay, par lequel la Colombie cède aux Etats-Unis pour 100 ans le droit de construire et d'exploiter le canal ainsi qu'une bande de territoire de part et d'autre du canal. Au mois d'août de la même année le Congrès Colombien rejette ce traité. Le 3 novembre les Etats-Unis favorise le soulèvement des séparatistes panaméens contre la Colombie ; la République de Panama est proclamée. Le 7 novembre, le congrès américain reconnait de fait la nouvelle République. Le 18 novembre, signature par Philippe Bunau-Varilla à Washington, en qualité d'ambassadeur du nouveau gouvernement, du traité Hay-Buneau-Varilla. Les Etat-Unis obtiennent à perpétuité la concession du canal et le contrôle d'une zone de 16 km de part et d'autre du canal. La souveraineté dans la zone du canal leur revient. Est également octroyé aux américains un droit d'ingérence dans les affaires intérieures du Panama et la possibilité de maintien de l'ordre dans le pays. En échange les Etats-Unis garantissent l'indépendance de la République de Panama.
En 1904 les Etat-Unis rachète à la compagnie française tous ses droits sur le canal pour 40 millions de dollars. Les travaux reprennent et l'inauguration officielle a lieu le 15 août 1914.
Le 7 septembre 1977 signature du traité Torrijos-Carter. Ce traité prévoie le transfert progressif du canal et des installations de la zone aux autorités panaméennes, celles-cii devant recouvrer une souveraineté totale au 31 décembre 1999.
31décembre 1999, les Etats-Unis rétrocède le canal et sa zone à la République de Panama.

Les travaux commencent

Aujourd'hui est un jour férié ainsi décidé par le gouvernement a fin de fêter les 30 ans du traité qui, soi-disant, nous rend le canal, le traité Torrijos-Carter . Et on est heureux, au moins du fait de ne pas avoir eu des bouchons dans la ville de Panama en ce jour hostorique, pas forcément par rapport au traité, mais surtout par rapport aux travaux qui commencent.
La France est, et ce la moindre de choses que l'on s'attend, intéressée aux travaux d'élargissement de la voie qui traverse le pays, car la France était la pionière à l'idée d'un canal à écluses sur l'isthme. Quand on lit les propos de monsieur l'ambassadeur on y prend une certiane fiérté à avoir fait des études en France, même si Sadi Carnot n'était pas aussi mentionné ces années là où j'étais étudiant autant que José Bové ou même Coluche encore quelques années après sa mort tragique, cela m'a surpris de voir que le francais en fait connaissaient très bien l'époque où il avait été à la tête du pays, et ce qui liait Carnot à Panama.
Ces travaux commenceront par l'appel aux licitations publiques, ou concours, où les entreprises de construction pourront présenter leurs intentions d'y participer. Les démarches doivent être bien parfaites que rapides, voilà pourquoi à mon avis il est impératif que les entreprises intéressées engagent un cabinet comme le nôtre, ayant des connaissance en droit panaméen, une bonne influence du droit francais et surtout une connaissance de la langue francaise.
Fêtons donc ce jour et espérons que les travaux débouchent en la prochaine merveille du monde...et que les rues de la ville restent sans bouchons!

Élargissement du canal doit être inauguré le 3 septembre

ELARGISSEMENT DU CANAL DE PANAMA
L'immense chantier de l'élargissement du canal doit être inauguré le 3 septembre. Les entreprises françaises sont intéressées, a admis le nouvel ambassadeur de France au Panama, Pierre-Henri Guignard, nommé par M. Sarkozy, dans un entretien accordé au quotidien La Estrella de Panama, le 22 août. "Notre force, ce sont les écluses, et nous comptons y participer", a-t-il précisé.
Paulo A. Paranagua
Article paru dans l'édition du 26.08.07.


dimanche 19 août 2007

France Diplomatie: La France et le Panama



Instantanés diplomatiques Photos France / Panama



Présentation du Panama Données générales Géographie Composition du gouvernement Politique intérieure Economie Politique extérieure Archives


Les Projets du Panama

Circulaire Bulletin d'inscription





Paris, le 16 mars 2007



INVITATION

LES PROJETS DU
PANAMA


Rencontre avec M. Pierre-Henri GUIGNARD, nouvel
Ambassadeur de France au Panama, et des entreprises françaises ayant une
activité au Panama

Présidée par M. Bernard TARDIEU,
Président Directeur Général de Coyne-et-Bellier, Président du Comité
Amérique centrale de MEDEF International


Mardi 24 avril 2007 de 8h30 à 10h00
au MEDEF
- 55, avenue Bosquet - Paris 7ème
-Accueil petit-déjeuner à 8h00 -



Chère Madame, Cher Monsieur,

Faisant suite
à la mission organisée par MEDEF International au Panama en février
dernier, j’ai le plaisir de vous inviter à une réunion de travail autour
de M. Pierre-Henri GUIGNARD, récemment nommé Ambassadeur de France au
Panama, mardi 24 avril 2007 de 8h30 à 10h00,
au siège du MEDEF.


En 2006, le Panama a connu une année exceptionnelle : issue
positive au référendum pour l’élargissement du Canal, une croissance de
7.2% en 2006 et des flux d’IDE dépassant 1 Mrds de dollars pour la
deuxième année consécutive.

Les premiers coups de pioches viennent d’être donnés et 2007
s’annonce déjà comme une année cruciale avec la
publication (prévue en juin) de l’appel d’offre pour la réalisation du
troisième jeu d’écluses
(3.5 Mrds de dollars).
Le projet d’élargissement aura des effets économiques positifs indirects très
attendus
(prévisions de croissance supérieures à 7%) qui se
diffuseront dans de nombreux secteurs (logement, services aux expatriés…).


D’autres opportunités dans des secteurs dynamiques ne doivent pas
être négligées : l’énergie (croissance de 3.5 à 4.5% de la demande pour
les années à venir), les infrastructures (ponts visant à
décongestionner la ville de Panama, infrastructures routières), la
téléphonie mobile, l’assainissement de la Baie de Panama, le
tourisme (1M de touristes en 2006, chiffre en progression de 14%),
et la construction/immobilier notamment.

En présence de l’Ambassadeur, nous ferons un tour de table avec les entreprises fançaises
qui travaillent ou souhaitent travailler au Panama pour faire un point sur
ces opportunités (et d’autres), l’état de leurs projets et
les difficultés auxquelles elles sont confrontées.

En espérant que vous pourrez participer à cette rencontre, je vous prie
d’agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, l’expression de mes sentiments les
meilleurs.




Thierry COURTAIGNE
Vice-Président, Directeur
Général

Entretien avec Dominique de Villepin

Lewis Navarro expone ante empresas francesas
El canciller se reunió ayer en París con el primer ministro francés, Dominique de Villepin.

LA PRENSA/ Jihan Rodríguez.

Samuel Lewis Navarro
CIUDAD DE PANAMÁ/EFE


El vicepresidente y ministro de Relaciones Exteriores de Panamá, Samuel Lewis Navarro, expuso ayer a los empresarios franceses las posibilidades de inversión que ofrece su país, no solo en la perspectiva de la ampliación del Canal, sino también en otros ámbitos.

Lewis Navarro se reunió ayer en París con el primer ministro francés, Dominique de Villepin, antes de reunirse con un grupo de empresarios y con el secretario general de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE), el mexicano Ángel Gurría.

Al encuentro con los empresarios, celebrado en la sede de la patronal Medef, acudieron representantes de importantes compañías francesas, como las constructoras Bouygues y Vinci; la aerolínea Air France; la de energía Suez, la tecnológica Thales y el fabricante de maquinaria Alstom.

Webcam du Canal du Panama





Webcam du Canal du Panama

Qui sommes nous

Qui sommes nous
Lombardi, Aguilar & Garcia, est un cabinet d’avocats situé à Panama city, République du Panama, né de l’intérêt commun des avocats d’offrir un service personnalisé et spécialisé afin de résoudre les problèmes de nos clients.
De nos jours le monde devient petit grâce à la globalisation et Lombardi, Aguilar & Garcia devient une alternative pour des clients cherchant des solutions rapides, originales et effectives à ses problèmes légaux. La nécessité de protéger la confidentialité et le patrimoine des clients, de ses familles ou ses affaires, fait que Lombardi, Aguilar & Garcia concentre sa pratique professionnelle dans les domaines de protection de patrimoine (Fondations d’intérêt privé, Trusts), structure des entreprises (sociétés offshore), planification fiscale, intermédiation bancaire (ouverture de comptes offshore), aussi bien que dans d’autres domaines du droit comme le droit de sociétés, commercial, immigration et les conflits et litiges qu’y puissent se présenter.
Lombardi, Aguilar & Garcia, possède un réseau international de professionnels de telle sorte que les affaires des clients sont pris en charge rapidement et de manière confidentielle.
Chez Lombardi, Aguilar & Garcia nous croyons en maintenir une communication constante et directe avec nos clients, afin de mieux connaître leur problèmes et leur donner des solutions rapides et précises afin qu’ils poursuivent ses affaires de la meilleure manière possible.
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vendredi 6 avril 2007

Le canal de Panama reporte la hausse de ses tarifs



Le canal de Panama reporte la hausse de ses tarifs

L’Autorité du Canal de Panama (ACP) a décidé d’accorder aux armateurs un délai supplémentaire de deux mois avant l’entrée en vigueur de ses nouveaux tarifs. Les utilisateurs pourront formuler de nouvelles remarques sur cette tarification.

Une première modification était prévue pour le mois de mai prochain. Mais à l’issue de la concertation officielle avec les armateurs (qui s’est déroulée de la mi-février à la mi-mars et qui a été clôturée par une audition publique à Panama), l’ACP a apparemment décidé de jouer l’apaisement en leur accordant une report de la mesure et en annonçant une nouvelle phase de consultation (d’une durée de quinze jours), au terme de laquelle l’ACP soumettra une recommendation définitive sur le dossier des tarifs au gouvernement panaméen.

L’ACP a toujours justifié les hausses prévues par sa volonté de rendre ses tarifs conformes "à la valeur commerciale" de ses services et de la route du canal, "dont le rôle dans l’économie globale continue de grandir". (voir LL 10/04/07)

Date de publication: 6 avril 2007.
http://www.lelloyd.be/nieuws/id17784-Le_canal_de_Panama_reporte_la_hausse_de_ses_tarifs.html