jeudi 4 décembre 2008

Séminaire "Comment réussir des affaires au Mexique et au Panama"


MEXIQUE PANAMA

Séminaire "Comment réussir des affaires au Mexique et au Panama" - Bruxelles - 4 décembre 2008

Un séminaire d’information sur les marchés mexicain et panaméen sera organisé le 4 décembre prochain par l’AWEX, en étroite collaboration avec Bruxelles Export et FIT, ainsi que l’Agence pour le Commerce extérieur. Cette initiative aura pour objectif de présenter le potentiel des 2 pays ciblés par la présente action ainsi que de présenter la mission économique belge présidée par SAR le prince Philippe.

A cette occasion, il sera possible de rencontrer les Attachés économiques et commerciaux en charge de la préparation des agendas individuels. Le lieu et le programme en seront communiqués ultérieurement.

Une brève description du potentiel qu’offrent les marchés mexicain et panaméen figure ci-après.


Le Panama

Le Panama se profile avant tout comme un carrefour stratégique entre le nord et le sud du continent américain, ainsi qu’entre les océans Atlantique et Pacifique. La capitale, Panama City, constitue l’entrée du Côté Pacifique du Canal de Panama; côté Atlantique, on y accède par Colón, la 2ème ville en importance du pays. Cette situation géographique stratégique a fait du Panama un lieu incontournable de transit, de stockage et de distribution de marchandises et le pays concentre une grande partie de son économie autour des activités liées au Canal de Panama et à la Zone Libre de Colón. Cette dernière est en fait la 2ème zone franche du monde après le port de Hong Kong. Panama City est également une place financière importante.

Le Panama offre de réelles opportunités d’affaires dans de nombreux secteurs: le commerce (grâce aux activités de la Zone Libre de Colón), le système financier, l'activité offshore, la construction et l’immobilier, le tourisme, l’énergie, l’environnement, infrastructures et distribution, équipements et technologies industriels, etc.

Séminaire

Le séminaire, qui aura lieu le jeudi 4 décembre 2008 dès 9h30 à l'Hôtel Pusa President à Bruxelles, abordera entre autres les questions suivantes:
- situation politique et économique du Mexique et du Panama
- opportunités d’affaires dans ces 2 pays
- comment approcher les marchés mexicain et panaméen
- les usages en vigueur pour faire des affaires. Do’s and don’t.

A cette occasion, les Attachés économiques et commerciaux compétents pour ces deux pays présenteront le potentiel de leur marché respectif et des entreprises belges viendront témoigner de leurs expériences pratiques. A l’issue du séminaire, un cocktail permettra de poursuivre les discussions avec les orateurs.

Pour rappel, la mission économique multisectorielle dans ces 2 pays présidée par SAR le prince Philippe du 21 au 28 mars 2009, bien qu'ouverte à toutes les entreprises belges, met en particulier l’accent sur les secteurs suivants:
Mexique: infrastructures, ports et logistique; industrie automobile, aéronautique; santé, industrie pharmaceutique, génériques et bien-être; food processing (emballage bio, machines, ingrédients, etc.)
Panama: transport, distribution, tourisme et construction (conception, ingénierie, équipements, matériaux, solutions techniques, etc.) et ameublement (décoration intérieure, équipements, arts de la table, etc.).

Programme

9h00: Enregistrement des participants
9h30: Accueil et introduction au séminaire, par Philippe Suinen, Administrateur général, AWEX
9h40: La situation économique au Mexique, Ambassade du Mexique en Belgique
10h00: La situation économique au Panama, Ambassade du Panama en Belgique
10h20: Réussir des affaires au Mexique: le marché mexicain et ses opportunités; "do’s and don’ts", par Rodrigo Dos Santos, Attaché économique et commercial pour la Région wallonne à Mexico D.F., et Piet Morisse, Attaché économique et commercial pour la Région flamande à Mexico D.F.
10h50: Pause
11h00: Réussir des affaires au Panama: le marché panaméen et ses opportunités; "do’s and don’ts", Bernard Geenen, Attaché économique et commercial pour la Région wallonne à Washington, en charge des marchés d’Amérique centrale et représentant de la Région wallonne auprès de la Banque Mondiale et de la Banque Interaméricaine de Développement, et Emmanuelle Dienga, responsable du Centre AWEX de Charleroi
11h20: Témoignages d’entreprises
12h00: Présentation de la mission économique belge Mexique-Panama, par Fabienne L’Hoost, Directeur général adjoint, Agence pour le Commerce extérieur
12h15: Question time
12h30: Cocktail.

Lieu

Hôtel Pusa President, Boulevard Roi Albert II, 44 à 1000 Bruxelles. L'hôtel, situé près de la Gare du Nord, dispose d’un parking souterrain. Le prix, par véhicule, est de 1,50 € l’heure et de 15,00 € la journée. Des emplacements de parking gratuits sont également disponibles autour de l’hôtel.

Inscription

Il est possible de s'inscrire au moyen du formulaire accessible sur le lien suivant: Formulaire.

Informations complémentaires
: AWEX, Sylvianne Vanbocquestal, Tél. 02/421.84.91, Email: s.vanbocquestal@awex.be, ou Agnès Taminiau, Tél. 02/421.85.01, Email: a.taminiau@awex.be.



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jeudi 18 septembre 2008

La deuxième vie du canal de Panama


Le canal de Panama était devenu trop étroit. Les Panaméens l'adaptent aux grands navires


Cliquez ici
Le canal va connaître une explosion du trafic conteneurs.

Le canal de Panama reste stratégique pour le commerce maritime. Régulièrement amélioré, il a vu l'emprunter au cours de sa dernière année fiscale 13.234 navires et 208 millions de tonnes. Les porte-conteneurs et rouliers y sont les plus nombreux. Trois grandes routes maritimes y transitent, celles qui relient Asie et côte Est des Etats-Unis (39,6 %), côte Est des Etats-Unis et côte pacifique de l'Amérique du Sud, et enfin Europe et côte pacifique de l'Amérique du Sud. Le canal actuel est limité par une largeur maximale de 32,30 mètres, soit un format de bateaux baptisé « panamax » par la profession qui correspond à peu près à une taille de 5.000 EVP (équivalent vingt pieds) pour les porte-conteneurs ou aux alentours de 80.000 à 85.000 tonnes pour les vraquiers et navires-citernes.

Capacité doublée

Un référendum d'octobre 2006 a massivement approuvé son agrandissement. Le projet consiste à réaliser un nouveau jeu d'écluses de 427 mètres de longueur sur 55 mètres de largeur et 18,30 mètres de profondeur. Ce qui suppose une nouvelle voie d'accès à ces écluses et une amélioration des capacités du canal lui-même. Les travaux devraient durer jusqu'en 2014-2015. La nouvelle voie permettra le passage de porte-conteneurs jusqu'à environ 12.000 EVP dits « post » ou « super- panamax » et de vraquiers jusqu'à 150.000-170.000 tonnes. Les nouvelles installations doubleront la capacité du canal. Une évolution d'autant plus profitable que Panama a aussi joué la carte logistique. Dès 1995, il a installé côté Atlantique, un premier terminal à conteneurs, le Manzanillo International Terminal (MIT). Deux ans plus tard, deux autres ont été mis en service, le Colon Container Terminal sur la façade Atlantique et le Panama Ports Company, à Balboa, sur l'ouverture Pacifique. En 1996, le trafic conteneurisé des ports panaméens pesait 235.000 EVP. En 2007, il a dépassé les 3 millions d'EVP et de nouveaux développements sont en cours.

Colon comme Balboa jouent le rôle de hub pour les plus grands armements mondiaux tels que Maersk Line, CMA-CGM, Evergreen Lines. Grâce aux installations du Pacifique, la redistribution de porte-conteneurs venant d'Asie ou d'Europe peut s'opérer vers l'ensemble des ports de la façade Ouest de l'Amérique du Sud ou l'inverse. Côté Atlantique, les terminaux permettent une diffusion des navires sur l'ensemble des Caraïbes, du golfe du Mexique ou de la côte Atlantique d'Amérique du Sud.

Les porte-conteneurs qui font escale dans les ports panaméens bordant le canal concernent surtout des liaisons Asie-côte Est des Etats-Unis, dites « all-water services ». Ces lignes seront les premières bénéficiaires de l'agrandissement du canal à tel point que les exploitants de terminaux estiment qu'elles passeront de 15 % du tonnage en 2000 à 40 % en 2014, au détriment notamment des liaisons terrestres à travers les Etats-Unis.

JEAN-CLAUDE CORNIER
http://www.lesechos.fr/supplement20080311/sup__dossier_transports_sitl/4692382.htm
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mercredi 3 septembre 2008

La construction du canal de Panama


HISTOIRE - CONSTRUCTION NAVALE - FLUVIAL

La construction du canal de Panama [ 01/09/07 ]

1888 :

Lancement de la construction d'un canal au niveau de la mer (sans écluses) par l'ingénieur français Ferdinand de Lesseps. Deux compagnies françaises avancent les travaux jusqu'en 1888 puis entre 1894 et 1898, avant de renoncer face aux difficultés et au nombre d'ouvriers morts sur le chantier.
1904 :

Les États-Unis reprennent le flambeau et poursuivent la construction jusqu'en 1914, puis gardent le contrôle du canal.
1977 :

Signature du traité Jimmy Carter-Omar Torrijos, qui prévoit la rétrocession du canal à l'État du Panama fin 1999.
1ER JANVIER 2000 :

Panama devient propriétaire du canal, désormais géré par l'ACP (Autorité du Canal de Panama), organisme public.
22 OCTOBRE 2006 :

L'élargissement du canal est voté par référendum.

http://www.lesechos.fr/info/reperes/echosup20070901_02-la-construction-du-canal-de-panama.htm

lundi 18 août 2008

Du travail décent pour le Canal du Panama

Les travaux d’agrandissement du Canal de Panama ont commencé il y a quelques mois. Quand le Canal fut inauguré en 1914 pour relier les deux océans, des milliers de travailleurs avaient péri sur le chantier. Cela montre toute l’importance de la décision qui a été prise d’exécuter le nouveau projet en respectant les principes du travail décent, a souligné le ministre du Travail du Panama et Président de la 97e Conférence internationale du Travail à Genève, Edwin Salamin Jaén.



GENÈVE (BIT en ligne) – La construction d’un canal pour relier les deux océans séparés par un isthme défiait le sens commun en 1880 et s’était révélée un piège fatal: plus de 27 000 travailleurs avaient trouvé la mort sur ce chantier lorsqu’il fut achevé en 1914. Les travaux ont récemment repris, mais cette fois-ci sous le signe du travail décent, a annoncé le gouvernement du Panama aux délégués venus du monde entier et réunis pour la Conférence annuelle de l’OIT.

«Nous sommes attelés à une tâche ardue, celle de l’extension du Canal de Panama, et nous espérons la mener à bien dans le respect des principes du travail décent», a déclaré Edwin Salamin Jaén, ministre du Travail du Panama, lors du discours qui a suivi son élection comme Président de la 97e Conférence internationale du Travail qui réunit des représentants des gouvernements, des travailleurs et des employeurs de 182 Etats Membres de l’OIT à Genève.

M. Salamin Jaén a affirmé lors de la session plénière de la Conférence que le gouvernement du Panama a incorporé une clause dans les appels d’offre de construction qui engagent «les entreprises concernées à respecter les principes du travail décent pour les quelque 7 000 emplois directs à créer».

L’extension prévue du Canal de Panama, qui a pour objectif d’augmenter le volume du trafic que peut absorber le canal, a démarré en septembre et sera achevée en 2014. C’est un projet «que nous surveillons de près», a confié à BIT en ligne le Président de la Conférence qui se tient cette année jusqu’au 13 juin.

La décision d’inclure les principes du travail décent dans l’extension du Canal de Panama est emblématique: elle s’oppose au coût humain très élevé de la construction du canal original, principalement en raison de maladies tropicales et d’accidents.

Aujourd’hui, aussi bien le canal que les travaux d’extension sont entre les mains du Panama et M. Salamin Jaén a précisé que son pays y attachait beaucoup d’importance. Le ministre a ajouté que ceux qui travaillaient sur le projet actuel avaient encore «un travail difficile et périlleux à accomplir».

L’OIT promeut le travail décent comme objectif pour toutes les nations et les sociétés; son but est d’offrir un égal accès à l’emploi productif, à la sécurité sur le lieu de travail, à la protection sociale pour les familles et au respect des droits au travail. C’est un concept qui a gagné le soutien de la communauté internationale et de nombreux forums politiques et pays, et c’est un instrument essentiel pour lutter contre la pauvreté et favoriser le développement.

Selon M. Salamin Jaén, le Panama a adopté un Agenda national pour le travail décent en décembre dernier. «Toute activité économique devrait respecter ces principes», a déclaré le ministre.

Faisant référence à sa présidence de la Conférence, il a ajouté: «De très importantes questions sont à l’ordre du jour: la promotion de l’emploi rural pour réduire la pauvreté, la hausse de la productivité, la croissance de l’emploi et le développement, et le renforcement des capacités de l’Organisation».

Le ministre du Travail du Panama a salué la nature tripartite de l’OIT, «une organisation participative et démocratique, où tout est discuté, débattu»; les propositions qu’elle adopte ont une véritable valeur ajoutée parce qu’elles sont fondées sur un consensus.



http://www.ilo.org/global/About_the_ILO/Media_and_public_information/Feature_stories/lang--fr/WCMS_093881/index.htm

dimanche 3 août 2008

Deme obtient le contrat pour l'approfondissement du canal de Panama



Deme obtient le contrat pour l'approfondissement du canal de Panama

Le groupe de dragage belge Deme a obtenu un contrat pour l'approfondissement et l'élargissement du canal de Panama côté pacifique, entre Panama City et Balboa. Le contrat a une durée de quatre ans et représente un montant de 113 mio. d'EUR.

"La modernisation du canal de Panama et la construction de nouvelles écluses font partie d'un ambitieux programme qui doit permettre au canal d'accueillir des navires plus grands", explique Deme dans un communiqué de presse. "Côté pacifique, une largeur minimale de 225 mètres et un tirant d'eau de 15,1 mètres doivent être réalisés. Nous allons pour ce faire draguer 9 mio. de m², dont une grande partie de roche dure.

L'entreprise de dragage belge avait déjà participé aux précédentes phases de construction ainsi qu'à l'élargissement du canal de Suez, en Egypte.

Date de publication: 3 avril 2008
http://www.lelloyd.be/nieuws/id20908-Deme_obtient_le_contrat_pour_lapprofondissement_du_canal_de_Panama.html

Bouygues, Alstom et Vinci présélectionnés pour le chantier du canal de Panama

PROJETS ET GRANDS CHANTIERS

Bouygues, Alstom et Vinci présélectionnés pour le chantier du canal de Panama

Bouygues, Alstom et Vinci présélectionnés pour le chantier du canal de Panama

Quatre consortiums internationaux ont été sélectionnés pour décrocher le contrat de construction de nouvelles écluses dans le cadre du chantier d'élargissement du Canal de Panama, a annoncé l'Autorité du Canal de Panama (ACP). Les entreprises françaises Bouygues, Alstom et Vinci sont sur les rangs pour participer à ce chantier exceptionnel, l'un des plus importants du continent américain.

Vendredi soir, l'Autorité du Canal de Panama a annoncé que 4 consortiums, dont un français emmené par le trio Vinci-Bouygues-Alstom, ont déposé des dossiers pour construire les écluses du nouveau canal élargi. Le consortium français comprend aussi l'allemand Bilfinger Berger, l'américain AECOM, et trois entreprises brésiliennes, Camargo Correa, Andrade Gutierrez, Queiroz Galvao et Bardella Industrias Mecanica.

L'élargissement du canal de Panama, qui devra permettre de doubler sa capacité d'ici 2015, est estimé à environ 5 milliards de dollars, dont 60% pour les écluses géantes, dont la construction devrait démarrer fin 2008. Des écluses aux dimensions impressionnantes : 427 mètres de long, 55 mètres de large. Elles permettront ainsi le transit des cargos trop imposants pour utiliser les infrastructures actuelles.

Les trois autres consortium en lice sont structurés ainsi : le premier est mené par le groupe américain Bechtel, avec les japonais Taisei et Mitsubishi. Le deuxième, baptisé CANAL, est à forte composante espagnole (Sner Ingieneria, ACS Servicios, Accciona et FCC) associés notamment avec l'allemand Hochtief. Le dernier consortium est articulé autour des groupes américains Tetra Tech, Montomery Watson Harza et Heerema, avec notamment l'espagnol Sacyr Vallehermoso et la compagnie panaméenne Constructora Urbana de Panama.

Accueil Batiweb.com http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=07121702&titre=Bouygues-Alstom-Vinci-pr%C3%A9s%C3%A9lectionn%C3%A9s-pour-chantier-du-canal-Panama&themeUrl=PROJETS-ET-GRANDS-CHANTIERS&rub=

jeudi 8 mai 2008

Se la couler douce au Panama

Se la couler douce au Panama
Les Affaires,
12 mai 2007 19h07-->Presse Canadienne-->


Après le Mexique et le Costa Rica, voilà que le Panama s'inscrit sur la liste des destinations touristiques, de villégiature ou de résidence.
Étonnant pour ce pays de quelque trois millions d'habitants surtout connu pour son fameux canal, dont l'agrandissement sera complété en 2014 au coût de 5 milliards de dollars (G$).
Comme environ 400 de leurs compatriotes, Michelle et Philippe Edmunston, deux retraités canadiens, ont décidé en 2005 de s'établir dans la ville de Panama pour finir leurs vieux jours. " Mon mari est d'origine américaine et avait fait son service militaire au Panama. Il en est resté marqué. Nous sommes souvent venus en vacances ici ", évoque Mme Edmunston.

Bon marché ?
Après mûre réflexion, ils ont délaissé les États-Unis pour s'acheter un condo de 3 000 pieds carrés faisant face à la mer, au coût de 270 000$ US.
" Nous avons vendu notre condo de 2 000 pieds carrés avec vue sur mer en Floride pour la somme de 800 000$ US ", précise Mme Edmunston. Ils ont complètement rénové leur nouvel appartement pour le mettre au goût du jour, moyennant le tiers de ce qu'ils auraient payé pour le faire au Québec.
Comme eux, plusieurs retraités en mal de chaleur troquent le froid du nord pour les tropiques. Depuis que les banques ont décidé de prêter aux emprunteurs d'origine étrangère, le Panama est devenu une destination courue.
" Il y a trois ans, les étrangers ne pouvaient pas faire un emprunt dans aucune banque établie au Panama. Depuis que la Banque Scotia, la seule banque canadienne à opérer au détail dans ce pays, a conçu des forfaits spéciaux pour sa clientèle internationale, les autres banques ont emboîté le pas ", soutient Leopoldo Almengor, assistant-gérant des services bancaires aux particuliers à la division panaméenne de la Banque Scotia.

Des mesures spéciales pour les retraités
Suivant l'exemple du Costa Rica, le gouvernement panaméen offre d'alléchants programmes pour les retraités ayant des revenus d'au moins 500 $ US par mois, auxquels doivent s'ajouter 100 $ US pour toute personne à charge.
Tout d'abord, ceux-ci peuvent importer leurs biens personnels hors taxe jusqu'à concurrence de 10 000 $ US. Ensuite, ils peuvent acquérir à tous les deux ans une voiture neuve exonérée d'impôt.
Ils peuvent aussi se prévaloir de remises allant jusqu'à 50 % pour divers services, tels la clôture de leur hypothèque, leurs séjours à l'hôtel (en semaine), leurs transports locaux, leurs consultations médicales, leurs soins dentaires ou leurs repas dans des chaînes de restauration rapide.
Comme au Costa Rica, ces avantages pourraient cependant être retirés après un certain temps. " Aucune mesure n'est éternelle ", souligne Rolando Vergara, vice-consul au bureau consulaire de l'ambassade du Panama à Ottawa.
Cependant, il reste que le prix des propriétés, même s'il a doublé depuis un an, est encore moins cher qu'au Costa Rica, d'après Michel Servant, un promoteur immobilier québécois qui a décidé de faire des affaires là-bas. " J'ai l'intention de faire construire plusieurs milliers de condos au Panama ", lance le principal artisan de la revitalisation du Quai des Éclusiers, à Lachine.

Le dollar américain
Autre atout pour ce pays : l'économie y est entièrement dollarisée en raison de la présence des Américains, responsables de l'administration du canal jusqu'en 1999. Officiellement, la monnaie locale est le balboa, mais on ne la retrouve que dans les pièces de 5 ou de 10 sous.
Par ailleurs, les infrastructures (routes et électricité notamment) et les soins médicaux sont comparables à ceux d'un pays développé. " On trouve ici un hôpital de la chaîne américaine John Hopkins ", affirme Mme Edmunston. Avec les assurances panaméennes appropriées, les soins médicaux sont défrayés entre 80 et 100 %, affirme la porte-parole du consulat du Panama à Montréal.


dossiers @transcontinental.ca


jeudi 24 avril 2008

Bouygues en bonne voie au canal de Panama



Bouygues en bonne voie au canal de Panama

Frédéric Faux
18/12/2007 | Mise à jour : 08:30 |
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Mené par le constructeur français, le consortium Atlantico-Pacifico fait partie des présélectionnés pour la construction des écluses.

San Salvador

Le Chantier de construction d’une troisième voie d’eau au canal de Panama est entré dans une phase décisive avec la présélection de quatre consortiums pour construire les futures écluses. Parmi eux figure le groupe Atlantico-Pacifico de Panama, mené par l’entreprise française Bouygues.

Pour Philippe Casteran, qui dirige la mission économique française au Panama, le choix de ce consortium, où figurent aussi Alstom, Vinci ainsi que des partenaires brésiliens et américains, est déjà un premier satisfecit. « Les exigences imposées par l’autorité du canal de Panama ont réduit le nombre de candidats de huit à quatre, et la France fait partie du dernier carré, explique-t-il. Les Chinois, qui étaient dans tous les consortiums, ne sont aujourd’hui présents que dans un seul, ajoute-t-il . Les Panaméens ne voulaient pas voir un même actionnaire présent dans plusieurs consortiums, or ces entreprises chinoises appartiennent toutes plus ou moins à l’État chinois. »

Malgré cette sévère présélection, trente entreprises de treize pays sont encore en lice pour participer à ce chantier déjà considéré comme l’un des plus importants du continent américain. Cet « élargissement » du canal de Panama, dont le coût est aujourd’hui chiffré à 5,250 milliards de dollars, va en effet nécessiter le creusement d’une dizaine de kilomètres de tranchées à travers la montagne et employer à terme 7 000 ouvriers et ingénieurs.

Mais la partie la plus noble – et la plus onéreuse – de ces travaux d’Hercule reste bien la construction des nouvelles écluses, qui représenteront à elles seules 55 % du coût des travaux. Longues de 427 mètres, larges de 55 mètres, elles autoriseront le passage de cargos chargés de 12 000 conteneurs (contre 5 000 aujourd’hui) et permettront à terme de doubler la capacité du canal.

Atlantico-Pacifico de Panama va bénéficier du fait que la solution technique de construction des écluses retenue par les autorités panaméennes a été conçue par un autre groupe français (où figurent les entreprises Coyne-et-Bellier, la Compagnie nationale du Rhône et Suez). Mais il devra néanmoins faire face à une vive concurrence où l’on retrouve la fine fleur de l’ingénierie et des travaux publics.

Décision finale dans un an

Deux autres consortiums sont menés par ACS Servicios, Comunicaciones y Energia et Sacyr Vallehermoso, des entreprises espagnoles. L’américain Bechtel, associé aux japonais Taisei et Mitsubishi Corporation, a également répondu à l’appel d’offres. La saturation du canal, par où transitent chaque année 14 000 navires, étant annoncé entre 2009 et 2012, les autorités panaméennes vont maintenant tenter de boucler au plus vite cette phase décisive du chantier. Elles recevront les propositions des quatre présélectionnés en août prochain, et donneront leur décision finale en décembre 2008.

http://www.lefigaro.fr/societes-francaises/2007/12/18/04010-20071218ARTFIG00258-bouygues-en-bonne-voie-au-canalde-panama-.php
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vendredi 1 février 2008

Carrière à Panama

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Ingénieurs Etudes de Prix GO / CEA

  • - Réf : BI/LMEL/EDP5/0208/2
  • - Diffusée le 04 Février 2008
  • - Zone Géographique : Amériques / Panama
  • - Niveau d'études : BAC +4/5

Entité / Unité : BY Bâtiment International / Bouygues Bâtiment International

Logo Bouygues Bâtiment International

Descriptif de la société :

Filiale du Groupe Bouygues Construction, Bouygues Bâtiment International opère dans plus de vingt pays au travers de filiales implantées de façon pérenne ou en partenariat avec des entreprises locales. Son expérience, associée à une gamme étendue de savoir-faire, permet d’apporter à ses clients des solutions innovantes en matière de construction – son cœur de métier –, de développement, de financement, de conception, d’exploitation ou de maintenance d’ouvrages.

La culture de Bouygues Bâtiment International repose sur l'innovation technique et commerciale, la conduite de projets complexes et la prise de risques maîtrisés.

Mission :

Dans le cadre de notre forte expansion à Panama, nous recherchons 2 Ingénieurs Etudes de Prix Confirmés : l'un en EDP GO (frais de chantier, frais de service) et l'autre en EDP CEA pour intégrer notre cellule technique décentralisée à Panama City.

En phase commerciale, le poste consiste à réaliser les Etudes de Prix avec une forte composante en maîtrise de la conception et recherche de variantes pour tous les projets (en particuliers pour ceux en conception/construction).

Vous aurez en charge la conception, le chiffrage ou le montage d'opérations importantes, et assurerez un appui auprès des équipes travaux.

Profil :

Vous êtes issu de formation supérieure, vous faites preuve d'esprit d'équipe, de serieux et de motivation, contactez-nous!

Vous justifiez d'une expérience réussie et significative en BET ou en conduite de travaux avec une sensibilité études, votre candidature nous intéresse.

La maîtrise de l'Espagnol est indispensable, et l'Anglais serait un plus.

  • Type de contrat / durée : CDI
  • Date de début : 01/02/2008
  • Rémunération : Non communiquée

http://62.210.65.188/53i/carrieres/consultez-nos-offres.html