dimanche 16 décembre 2007

Le Canal de Panama


Actualisation au 1er février 2007

L’agrandissement du canal de Panama
Un referendum en faveur de l’agrandissement du Canal
Les Panaméens ont approuvé, par referendum, le 22 octobre 2006, à une très
large majorité (78%), le projet d’agrandissement du canal, sans que le taux
élevé d’abstention (57%) ne puisse mettre en cause la légitimité du résultat.
Sa réalisation, d’une durée de 7 ans (2007-2014), représente un
investissement de 5,25 Mds USD (soit 30% du PIB panaméen).

Des infrastructures portuaires au coeur de Amériques
Permettre le transit de « Post
Panamax »
Un effet positif sur la croissance économique
La construction de deux jeux d’écluses
Le creusement des nouvelles voies de navigation
L’élévation du niveau du lac Gatún
La justification du projet
La position géostratégique du Panama et l’existence du Canal ont conduit à
un fort développement des infrastructures maritimes pour le fret international.
La mise en concession des infrastructures portuaires panaméennes a attiré les
investisseurs privés dans les quatre ports situés aux embouchures du Canal: le
Manzanillo International Terminal de SSA Marine Inc. (Etats-Unis), les ports
de Cristobal et de Balboa gérés par Hutchison Whampoa (Anglo-
Hongkongais) et le Colon Container Terminal de Evergreen (Taïwan).
Les prévisions de croissance du commerce international et l’évolution quant à
la taille des navires et la conteneurisation des marchandises, ont amené les
autorités panaméennes à lancer la construction d’un troisième jeu d’écluses
capables de permettre le passage par le Canal de navires « Post Panamax »
(navires de plus de 32 m de large et de plus de 11 m de tirant d’eau).
Avec ce troisième jeu d’écluses, la capacité opérationnelle maximale du
Canal pourra passer de 340 millions de tonnes actuellement à plus de 600
millions de tonnes. Ces travaux permettront de capter un volume croissant de
marchandises, mais surtout d’offrir un service plus efficient. De tels travaux
impliquent d’augmenter le montant des péages.
Durant les années de travaux, l’impact de l’expansion du Canal sur
l’économie panaméenne devrait représenter une croissance additionnelle du
PIB de 0,8 % par an ; puis, après 2014, une fois l’expansion réalisée, la
croissance moyenne additionnelle du PIB est estimée, de manière
conservatrice à 1%. On estime que pendant la période la plus active du
chantier, la création de 7000 emplois directs et de 35 000 emplois indirects,
sera nécessaire.
Le programme d’expansion du Canal de Panama comprend trois
composantes principales
La construction de deux jeux d’écluses (Pacifique et Atlantique) qui
permettront le passage de navires de 366 m de longueur, de 49 m de large et
d’un tirant d’eau maximum de 15,2 mètres. Les portes d’écluses seront
coulissantes et le positionnement des navires dans les écluses se réalisera à
l’aide de remorqueurs et non plus avec les locomotives utilisées jusqu’à
présent. La durée de réalisation, à partir de 2008, serait de 5 à 6 ans et le coût
est estimé à plus de 3 Mds USD.
Le creusement des nouvelles voies de navigation et l’aménagement de la
voie actuelle : creusement d’une tranchée, côté Pacifique (8,2 km de long sur
218 mètres de large), travaux de dragage sur l’ensemble du parcours pour
gagner 1,2 m de profondeur, élargissement du chenal du lac Gatun pour
favoriser la navigation croisée ; élargissement des entrées du Canal. Le coût
est estimé à 1,2 Md USD.
L’élévation du niveau du lac Gatún de 45 cm permettra de disposer d’un
volume d’eau supplémentaire suffisant pour réaliser 49 éclusages par jour
(contre 39 à l’heure actuelle) soit 17 700 par an, sans affecter la disponibilité
en eau de la population de la capitale et de ses alentours. Le coût est estimé à
250 Mds USD.
Les modalités d’attribution des contrats
Les premiers appels d’offres sont lancés pour sélectionner les consultants
internationaux du projet dans les domaines, techniques, juridiques et
financiers. L’appel d’offres pour les travaux sur la tranchée « sèche » coté
Pacifique (8 km) sera lancé au mois de mars. Le contrat pour la construction
des écluses est prévu pour le deuxième semestre 2008. Le fonctionnement du
Canal ne sera pas perturbé durant les travaux, qui devraient débuter en 2008
pour la partie ingénierie.


Deux principales sources de financement

S’agissant du choix du consortium, unique responsable de la conception et de
l’ensemble des travaux (« design and build »), et assumant toutes les
obligations juridiques de ses sous-contractants vis-à-vis de l’ACP, les offres
devront être présentées au cours du premier semestre 2007.
Le financement
L’opération doit être financée :
- par l’Autorité du Canal (ACP), à concurrence de 3 Mds d’USD sur ses
ressources propres (en particulier via une augmentation des droits de péage
de 3,5% en moyenne par an sur 20 ans avec une croissance du trafic estimée
à 3% par an sur la même période).
- par une source de financement externe sans garantie souveraine de
l’Etat panaméen, pour 2,3 Mds USD pendant la période 2009/2011, avec
préalablement la qualification de l’ACP par les agences internationales de
notation et avec un financement utilisant les différentes sources de crédit, en
fonction des meilleurs taux d’intérêt consentis (crédit d’un consortium
bancaire, crédits commerciaux, emprunts internationaux ou titrisation des
revenus futurs du canal).
Un enjeu majeur
La concurrence sera particulièrement vive pour les entreprises françaises qui
s’intéressent au projet, notamment de la part des Etats-Unis, du Japon, de la
Chine et de Taïwan (les trois premiers utilisateurs du Canal), mais aussi des
Européens, comme l’Espagne (deux sociétés réalisent déjà des travaux de
modernisation). Par ailleurs, le Mexique et le Brésil sont les principaux
fournisseurs des deux matières premières nécessaires aux travaux : ciment et
acier.

Paru aux éditions UBIFRANCE :L'essentiel d'un marché: Exporter au Panama et au Costa Rica. Ouvrage disponible auprès de laLibrairie du commerce international (http://www.ubifrance.frtél/: +33 1 40 73 34 60).





Technologies de l’information et de la communication au Panama


Au Panama, le secteur des TICs a vécu de nombreuses transformations depuis 10 ans. Relevant de la compétence exclusive de l’Etat jusqu’en 1997, la téléphonie a fait l’objet de concessions monopolistiques qui tendent à disparaître aujourd’hui par l’ouverture du marché à la concurrence. L’Internet n’est véritablement apparu qu’en 1995, mais ce n’est qu’à partir de 1997 que des fournisseurs d’accès ont proposé leurs services. Enfin, la situation géographique du Panama au cœur des Amériques a conduit à la création d’un véritable nœud mondial des télécommunications.


Introduction

Un secteur en plein essor depuis 10 ans
Au Panama, le secteur des TICs a vécu de nombreuses transformations depuis
10 ans. Relevant de la compétence exclusive de l’Etat jusqu’en 1997, la
téléphonie a fait l’objet de concessions monopolistiques qui tendent à
disparaître aujourd’hui par l’ouverture du marché à la concurrence. L’Internet
n’est véritablement apparu qu’en 1995, mais ce n’est qu’à partir de 1997 que
des fournisseurs d’accès ont proposé leurs services. Enfin, la situation
géographique du Panama au coeur des Amériques a conduit à la création d’un
véritable noeud mondial des télécommunications.


Services

Noeud mondial des télécommunications
La position stratégique du Panama, carrefour entre le nord et le sud du
continent américain et entre les océans Atlantique et Pacifique est le facteur
qui a permis de tisser un noeud mondial des télécommunications. La
concentration des câbles de communications internationaux est très forte
(véritable « hub » d’Amérique latine avec la présence de SAC - South
American Crossing ; PAC - Pan American Crossing ; MAYA 1 ; ARCOS 1 et
Oxygen). Par ailleurs, de nombreuses entreprises ont choisi le Panama pour y
installer des centres d’appels, dont la plus significative est Dell.

Texte complète à http://www.missioneco.org/panama/documents_new.asp?V=7_PDF_117791

Ambassadeur Guignard défend l'entreprise française Sagem

L'ambassadeur de la France Pierre Henri Guignard a manifesté sa "préoccupation" par la dispute légale entre le Tribunal Electoral du Panama et l'entreprise française Sagem.

dimanche 2 décembre 2007

Compagnies de la France et Belgique intéressées au canal


Panama Canal Receives Statement of Qualifications From Several Consortia Vying to Design and Build New Locks

Date: 16-NOV-2007

  • FOUR WORLD-CLASS CONSORTIA FORMED TO BUILD HISTORIC NEW LOCKS
  • 30 COMPANIES FROM 13 COUNTRIES SUBMIT QUALIFICATIONS

PANAMA CITY, Panama, November 16, 2007 – In what will be the largest contract under the Panama Canal’s Expansion Program – to design and build the new locks – the Panama Canal Authority (ACP) received statements of qualifications yesterday from the four consortia vying for the job.

On August 27, the ACP released a Request for Qualifications (RFQ) for the construction of the new set of locks to be built under the Canal’s Expansion Program. The four consortia that responded, which are comprised of 30 companies from 13 countries, yesterday submitted a Statement of Qualification (SOQ). In the next step, the ACP will evaluate the SOQs from the four prospective firms based on pass/fail criteria and capabilities. The firms that meet the basic requirements will pass to the second and final round. In this latter and final round, the ACP will release a request for proposal (RFP), and the consortia that have made it to this round will submit proposals. The ACP expects to release the RFP in the coming weeks.

“Four superb, world-class consortia submitted SOQs yesterday. The locks project is the most important contract under the Expansion Program, and we foresee strong competition for the project. The companies that have submitted qualifications are true pros with a wealth of experience, which means that the prospect of completing the Canal’s expansion on time and with the expected quality, is very good,” said ACP Executive Vice President of Engineering and Program Management Jorge L. Quijano. “The reputation of these global contractors and their solid ability to compete bodes very well for the project. Now, we will work diligently in reviewing the submissions and list those that have met our basic requirements and move to release the RFP.”

The charts below highlight the consortia that submitted the SOQ:

COMPANY

Consorcio C.A.N.A.L.

Consortia Members:

    • ACS Servicios, Comunicaciones y Energía, S.L. – Leader, Gate Manufacturers (Spain)
    • Acciona Infraestructuras, S.A. – (Spain)
    • Fomento de Construcciones y Contratas, S.A. – (Spain)
    • Hochtief Construction AG – (Germany)
    • Constructoras ICA S.A. de C.V. – (Mexico)

Designers (subcontractors):

    • Sener Ingeniería y Sistemas, S.A. – (Spain)
    • Haskoning Nederland BV – (Holland)
    • Hochtief Consult – (Germany)
    • Mott Macdonald Limited – (United Kingdom)

Gate Manufacturers:

    • ACS Servicios, Comunicaciones y Energía, S.L. - (Spain)

Consorcio Atlántico-Pacífico de Panamá

Consortia Members:

    • Bouygues Travaux Publics – Leader (France)
    • Bilfinger Berger – (Germany)
    • VINCI Construction Grands Projets – (France)
    • Construcoes e Comercio Camargo Correa S.A. – (Brazil)
    • Construtora Andrade Gutierrez S.A. – (Brazil)
    • Construtora Queiroz Galvao S.A. – (Brazil)
    • ALSTOM Hydro Energia Brasil – (France)
    • BARDELLA Industrias Mecánicas – (Brazil)

Designers (subcontractor):

    • AECOM – Leader (United States)

Gate Manufacturers:

    • ALSTOM Hydro Energia Brasil – (France)

Bechtel, Taisei, Mitsubishi Corporation

Consortia Members:

    • Bechtel Internacional, Inc. – Leader (United States)
    • Taisei Corporation – (Japan)
    • Mitsubishi Corporation – (Japan)

Designers:

    • Bechtel Internacional, Inc. – Leader (United States)

Gate Manufacturers (subcontractor):

    • Wuchang Shipyard – (China)

Grupo Unidos por el Canal

Consortia Members:

    • Sacyr Vallehermoso S.A. – Leader (Spain)
    • Impregilo S.p.A. – (Italy)
    • Jan de Nul n.v. – (Belgium)
    • Constructora Urbana, S.A. – (Panama)

Designers (subcontractors):

    • Montgomery Watson Harza (MWH) – Leader (United States)
    • IV-Groep – (Holland)
    • Tetra Tech – (United States)

Gate Manufacturers (subcontractor):

    • Heerema Fabrication Group – (Holland)

Prior to submitting the qualifications, a total of 144 representatives from North, Central, and South American, Asian and European firms visited the areas where the new locks will be built and attended an informational meeting regarding the contract.

The Expansion Program will build a new lane of traffic along the Panama Canal through the construction of a new set of locks, which will double capacity and allow more traffic and longer, wider ships.

Texte complete a http://www.pancanal.com/eng/pr/press-releases/2007//11/16/pr252.html

Parisiens attiré par Panama

Nacional



Parisinos atraídos por Panamá

Las inversiones francesas en Panamá están creciendo. A las conocidas tiendas de moda, que han abierto recientemente, se les ha unido Natixis, un banco con licencia internacional que escogió al país para atender a sus clientes de la región latinoamericana

MELISSA NOVOA
mailto:mnovoa@prensa.com

EJECUTIVOS. Bruno Martin, director internacional de banca de inversión de Natixis (izq.) y Pierre Téreygeol (der.), su gerente en Panamá, esperan que el negocio crezca.LA PRENSA/Carlos Lemos
Proximidad a sus clientes era lo que buscaban desde hace dos años y medio los representantes de Natixis, antes de escoger a Panamá para enfocar su estrategia regional y hacer una inversión inicial estimada en 10 millones de dólares.

El banco francés, perteneciente al grupo Banque Populaire y al grupo Caisse d´Epargne, ya contaba con una oficina en Miami para manejar a sus clientes en la región latinoamericana, pero había una pieza que no encajaba en el rompecabezas.

"Aunque la oficina en Miami funciona muy bien, sentíamos que había un problema porque no había proximidad geográfica y cultural con la región. Necesitábamos una oficina que estuviera más cerca del negocio y de nuestros clientes", comenta Bruno Martin, director internacional de banca de financiamiento e inversión de Natixis, quien estuvo en Panamá anunciando el inicio de operaciones de este banco con licencia internacional.

La decisión era indiscutible. Su posición geográfica, además de la coyuntura económica y social por la que hoy pasa Panamá, eran las características que los ejecutivos de Natixis buscaban para abrir una sucursal desde la cual pudieran incrementar el negocio y atender a sus clientes.

Actualmente el banco francés tiene oficinas de representación en Brasil, México, Chile, Perú y Colombia, pero les hacía falta abrir esta sucursal de licencia internacional para que sus clientes tuvieran acceso a préstamos en la moneda local. Martin aclara que Natixis llega a tierras panameñas no para atender a la banca de consumo, sino "al por mayor".

"Desde Panamá se podrán hacer préstamos a compañías exportadoras, para grandes proyectos y para adquirir materia prima", explica el representante del banco, quien confiesa estar interesado en financiar el proyecto de expansión del Canal.

En días pasados, cuatro consorcios presentaron su solicitud ante la Autoridad del Canal de Panamá para participar en el proceso de precalificación para la construcción y diseño de las nuevas esclusas. Se espera que para el próximo año ya se tenga el consorcio seleccionado.

"Si bien la ampliación del Canal es un proyecto muy importante y que tiene mucha visibilidad, esperamos poder financiar otras grandes obras en la región latinoamericana", expresa.

Para Natixis en general el mercado latinoamericano es muy atractivo para enfocar sus operaciones. "América Latina es un territorio interesante, sobre todo hoy día. Estos países emergentes no se han visto muy afectados por la crisis existente en Estados Unidos, lo que demuestra que han hecho lo necesario para protegerse contra este tipo de riesgos cíclicos", puntualiza.

Presencia francesa

La imagen de Panamá en el mercado internacional no era buena. Así lo asegura el consejero económico y comercial de Panamá y Costa Rica, Phillippe Casteran, quien dice que el interés de Francia hacia este país era muy poco.

La quiebra de la Compañía Universal del Canal Interoceánico de Panamá en 1889 y la época de la dictadura fueron sucesos que dejaron con recelo a los inversionistas franceses.

Pero dos hechos volvieron a poner a Panamá al frente de la escena mundial y de la mira de Francia: la aprobación del proyecto de expansión del Canal y el que obtuviera una posición en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas.

"Hechos que hicieron mucho ruido y que llamaron la atención de inversionistas franceses", asevera.

Casteran dice que si tuviera que poner fecha, él diría que desde hace dos años la inversión francesa comenzó a crecer en territorio panameño. Aunque indica no poder precisar de cuánto es el monto porque algunas inversiones se hacen desde las operaciones que tienen en países como Brasil y México, y por lo tanto no están registradas en el banco central de Francia.

El centro de formación para América Latina de la marca Peugeot, Suez Energy, propietaria del 51% de Bahía Las Minas, la farmacéutica Sanofis Aventis, la entidad bancaria BNP Paribas, así como las tiendas Louis Vuitton, Cartier y Cacharel son algunas empresas francesas que tienen presencia en el mercado panameño.

"Y para el primer trimestre de 2008 se espera la llegada de la compañía petrolera Total", informa.

Para Casteran los inversionistas han redescubierto Panamá. Las agencias de viajes que antes vendían a Costa Rica, ahora también lo están haciendo con Panamá y a su correo electrónico no dejan de llegar mensajes de franceses interesados en conocer más información del país.

En enero participará en una reunión de consejeros comerciales con potenciales inversionistas en Francia que estén interesados en conocer más de Panamá. Tendrá 13 horas para aclarar dudas.